Chute des cheveux : comprendre le rôle de l’hormone responsable

Les cheveux qui tombent en abondance peuvent devenir une source d’angoisse pour beaucoup. Pourtant, cette perte capillaire trouve souvent son explication dans un phénomène biologique précis. Au cœur de cette situation, l’hormone dihydrotestostérone (DHT) joue un rôle central.
La DHT, dérivée de la testostérone, affecte les follicules pileux, raccourcissant leur cycle de vie et les rendant plus susceptibles de tomber. Comprendre ce mécanisme hormonal permet non seulement de démystifier la chute des cheveux, mais aussi d’explorer des solutions adaptées pour la freiner.
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Plan de l'article
Comprendre la DHT : l’hormone clé de la chute des cheveux
La chute des cheveux est souvent attribuée à l’action de la dihydrotestostérone (DHT). Cette hormone, dérivée de la testostérone grâce à l’enzyme alpha réductase, a un impact direct sur les follicules pileux du cuir chevelu. La DHT raccourcit le cycle de vie des cheveux, les rendant plus fins et fragiles, jusqu’à provoquer leur chute.
Le processus hormonal
La testostérone, présente chez les hommes et les femmes, est transformée en DHT. La DHT se fixe alors sur les récepteurs des follicules pileux, entraînant une miniaturisation progressive de ces derniers. Ce processus conduit à une atrophie des follicules, caractéristique de l’alopécie androgénétique, la forme la plus courante de perte de cheveux.
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Facteurs influençant la sensibilité à la DHT
Plusieurs facteurs peuvent accroître la sensibilité des individus à la DHT :
- Facteurs héréditaires : la génétique joue un rôle prépondérant dans la susceptibilité à la DHT.
- Facteurs hormonaux : les déséquilibres hormonaux, notamment durant la ménopause ou l’andropause, peuvent exacerber la chute des cheveux.
- Stress et anxiété : ces états augmentent la production de certaines hormones, aggravant l’alopécie.
- Carences alimentaires : des déficits en vitamines et minéraux essentiels affaiblissent les cheveux.
- Traitements médicamenteux : certains médicaments peuvent perturber le cycle capillaire.
Comment la DHT provoque la chute des cheveux
La DHT, ou dihydrotestostérone, agit comme un véritable destructeur sur les follicules pileux. En se fixant sur les récepteurs hormonaux des follicules, elle entame un processus de miniaturisation. Les cheveux deviennent de plus en plus fins, fragiles et courts.
Le cycle de vie du cheveu perturbé
Le cycle de vie du cheveu se divise en trois phases : anagène (croissance), catagène (régression) et télogène (repos). La DHT raccourcit la phase anagène et allonge la phase télogène, aboutissant à une chute prématurée des cheveux. Les nouveaux cheveux qui poussent sont plus fins et moins denses.
Alopécie et calvitie
L’accumulation de DHT dans le cuir chevelu cause l’alopécie androgénétique. Cette condition médicale, couramment appelée calvitie chez les hommes, peut aussi toucher les femmes. La calvitie est une forme avancée d’alopécie où la densité capillaire est fortement réduite.
- Alopécie : perte de cheveux progressive causée par la DHT.
- Calvitie : forme d’alopécie où la perte de cheveux est très avancée.
Les traitements pour contrer les effets de la DHT incluent des solutions médicamenteuses comme le finastéride et le minoxidil. Ces traitements visent à inhiber la production de DHT ou à stimuler la croissance capillaire. Toutefois, leur efficacité varie d’un individu à l’autre, et il est souvent nécessaire de les combiner avec d’autres approches thérapeutiques.
Facteurs influençant la sensibilité à la DHT
Facteurs héréditaires et hormonaux
Les facteurs héréditaires jouent un rôle prépondérant dans la sensibilité à la DHT. Si vos parents ont connu des problèmes d’alopécie, les chances sont grandes que vous soyez aussi affecté. Les facteurs hormonaux sont aussi déterminants. Les déséquilibres hormonaux, notamment une production excessive de testostérone, peuvent exacerber la transformation en DHT, amplifiant ainsi la chute des cheveux.
Influence du mode de vie
Le stress et l’anxiété sont des catalyseurs connus de la perte de cheveux. Ces états émotionnels perturbent l’équilibre hormonal, augmentant indirectement la production de DHT. Une carence alimentaire, en particulier en vitamines et minéraux essentiels, peut aussi affaiblir les follicules pileux, rendant les cheveux plus vulnérables à la DHT.
Impact des traitements et produits capillaires
Certains traitements médicamenteux peuvent induire ou aggraver l’alopécie. Les shampoings agressifs et les teintures fréquentes endommagent le cuir chevelu et les cheveux, les rendant plus sensibles à l’action de la DHT.
- Évitez les shampoings contenant des sulfates et des parabènes.
- Limitez l’utilisation de teintures à base de produits chimiques agressifs.
Différences entre hommes et femmes
Les hommes sont généralement plus touchés par l’alopécie androgénétique que les femmes, en raison de niveaux plus élevés de testostérone. Les femmes ne sont pas exemptes. Les périodes de bouleversements hormonaux comme la grossesse ou la ménopause peuvent aussi déclencher des chutes de cheveux importantes. Le phénomène de cheveux post-partum est un exemple courant où la chute de cheveux est observée après l’accouchement, due à une baisse soudaine des hormones de grossesse.
Solutions pour contrer les effets de la DHT sur les cheveux
Traitements médicaux
Les traitements médicaux sont souvent le premier recours pour contrer les effets de la DHT. Le Minoxidil, appliqué localement, stimule la pousse des cheveux en prolongeant la phase anagène du cycle capillaire. Le Finastéride, un inhibiteur de la 5-alpha réductase, réduit la transformation de la testostérone en DHT. La Spironolactone, utilisée principalement chez les femmes, agit aussi en réduisant les niveaux de DHT.
Techniques innovantes
Les techniques modernes comme la mésothérapie capillaire et les injections de PRP (plasma riche en facteurs de croissance) offrent des solutions prometteuses. La mésothérapie consiste en des micro-injections de vitamines et minéraux dans le cuir chevelu, renforçant ainsi les follicules pileux. Les injections de PRP, quant à elles, utilisent le propre plasma du patient pour stimuler la régénération des cellules capillaires.
Approches nutritionnelles et hormonales
La micronutrition joue aussi un rôle clé. Des compléments alimentaires riches en biotine, zinc et fer peuvent renforcer les cheveux et limiter leur chute. L’hormonologie, qui vise à équilibrer les niveaux hormonaux, peut aussi être envisagée, surtout chez les femmes en période de ménopause ou post-partum.
Chirurgie et autres interventions
Pour des cas plus avancés, la greffe de cheveux reste une option viable. Cette intervention chirurgicale consiste à transplanter des follicules pileux résistants à la DHT vers les zones dégarnies. Pour optimiser les résultats, il est souvent recommandé de combiner cette approche avec des traitements médicaux ou des techniques comme la mésothérapie.
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